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Trichopolis - Mémoire de recherche sur le Capillocène

Mémoire de recherche réalisé dans le cadre du DNSEP

Mémoire fiction 

- Nous y sommes, les animaux ont disparu, nous sommes les derniers survivants. Les matières premières sont de plus en plus rares. Notre civilisation tente de se reconstruire ; système D oblige, nous sommes devenus notre propre source de production. Une interdiction de jeter toute matière produite par le corps humain se met en place. Tout doit servir, dans le respect de nos corps. Pour parer à ce manque, un nouveau culte du cheveu apparaît, d’anciennes et nouvelles traditions s’entremêlent. De nouveaux métiers se créent. 

« Nos cheveux, matière première à tisser de nouveaux liens sociaux, culturels et cultuels ? » - 

Ce mémoire est l’objet théorique d’une étudiante en design basant ses recherches sur les relations que nous avons avec nos corps, nos sociétés contemporaines et notamment nos cheveux pris ici comme cas d’étude pour articuler ces réflexions.

Ce dernier n’a pas pour but d’être un récit de science-fiction ou un roman narratif d’anticipation, mais uniquement sur une partie, une exagération d’un monde où le cheveu est maitre et où une ethnologue contemporaine à ce futur décrit sa vie quotidienne dans un carnet d’enquête de terrain.

Viennent se mêler à ce récit fictif, des faits et réflexions précis sur nos sociétés, notre Histoire et le XXIe siècle. 

Une partie se situe donc dans notre présent et l’autre dans un futur dystopique où une ethnologue retrouve des écrits du XXIe et vient les compléter avec ses notes personnelles à propos de ce futur plus lointain. Une société frugale, sans ressources animales et où les rites autour d’une matière organique ont repris le dessus. 

Pour faciliter la lecture, chaque format de page est lié à une époque.

Ouvrir ce mémoire, c’est ouvrir un carnet de recherches et de réflexions déporté dans le temps, tissant des liens entre notre passé, notre présent et un futur à déterminer. 

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Trichopolis : du grec ancien θρίξ, τριχός, thrix, trikhos (« cheveu, poil, toison, barbe ») et de πόλις / pólis ; « cité » dans l’étymologie latine « civitas » ; au pluriel poleis.

Capillocène : du latin capillus «cheveu / chevelure» et du grec ancien καινός, kainos, « nouveau », suffixe relatif à une époque géologique.

extrait
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© Natacha Richter
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